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 Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée)

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Edward Cullen
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MessageSujet: Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée)   Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée) I_icon_minitimeDim 30 Aoû - 12:17

Elle me répondit qu'elle allait bien. Bien sur, comme toujours, elle ne voulait pas montrer qu'elle souffrait. Pourtant, les rougeurs qui apparurent sur son visage peu après me confirmèrent son mensonge. Je soupirais, inquiet pour elle, et en même temps, éblouit par son caractère. Elle était si bonne, si courageuse. Elle ne voulait pas qu'on s'occupe d'elle. Qu'on s'inquiète pour elle. Mais c'était peine perdue avec moi. Depuis qu'elle était entrée dans ma vie, je ne cessais de penser à elle, et de m'inquiéter pour elle. Comment aurait-il pu en être autrement, alors qu'à chaque instant, elle risquait sa vie ?

Mes yeux s'abaissèrent sur son poignet blessé. Je me demandais quelle douleur cela provoquait. Je n'avais jamais rien eu de tel moi même, mais j'étais sur que ça devait être très douloureux. Elle me demanda alors:

- J’ai droit à l’hôpital, n’est-ce pas?

Je reportais mes yeux sur elle en soupirant. Elle ne me regardait pas. Ses yeux étaient posés sur son poignet. Je me demandais ce qu'elle pensait à cet instant, la vieille irritation dû à mon incapacité à lire ses pensées vaguement présente.

- Oui mon Amour. Tu souffres, je le vois bien. On va à l'hôpital, et après tu te reposeras.

Elle releva enfin les yeux sur moi, et ce que j'y vis fit chavirer mon coeur. Elle souffrait, vraiment. Et elle semblait désolée. De quoi, je n'en savais rien.

- Peux tu… poser ta main sur lui?… S’il te plait…. Il me fait un peu mal.


Je la regardais avec toute la tendresse dont j'étais capable, tandis que ma main se posait une nouvelle fois sur son poignet blessé. Le fait qu'elle me parle de sa douleur devait signifier qu'elle avait vraiment très mal. Je voulais crier. Je détestais cette situation ou la souffrance s'emparait d'elle. Je détestais cette impuissance. Elle ne pouvait pas souffrir. Un être si beau, si parfait ne pouvait pas souffrir de la sorte. Non !

- Bien sur. Tout ce que tu veux, dis-je, ne laissant pas apparaître mon désordre intérieur dans mes paroles.

Je déposais un baiser sur son front, puis, toujours ma main droite sur son poignet, je démarrais la voiture. Je reculais avec aisance et m'engageais sur la route, direction l'hôpital. Je fis attention de ne pas rouler trop vite, sachant qu'elle n'aimait pas ça, la souffrance marquant déjà suffisamment ses traits. Désignant son poignet, je lui demandais, alors que nous nous approchions du travail de Carlisle.

- Ça va ? Ça te fait du bien ?

Peu de temps après, nous arrivâmes et, me faisant violence pour ne pas prendre allure vampirique, j'allais lui ouvrir la porte, récupérant son poignet dès l'instant où elle sortit de la voiture. Mon autre main dans son dos, nous nous dirigeâmes vers les urgences. Allant droit vers l'accueil, j'interpelais une infirmière:

- Bonjour Madame. Excusez moi de vous déranger. Edward Cullen, sachant parfaitement qu'elle savait qui j'étais. Je voudrais savoir si mon père est là s'il vous plait, affichant un sourire sur mon visage.

Pourtant, au fond de moi, mes pensées bouillaient alors qu'elle tentait de reprendre ses esprits, nous faisant perdre à tous les deux un temps précieux. Je retins avec difficulté un mouvement compulsif de ma main, qui aurait gâché l'effet de mon sourire. Et ses pensées, toujours …

Je sais qui tu es. Comment ne pas reconnaître une telle beauté. Oui oui, il est là le charmant docteur, pensait-elle.

A priori incapable de formuler des mots avec sa bouche, je crus que j'allais prendre la direction de son bureau par moi même avant qu'elle ne me réponde. Mais, grand merci, elle réussit enfin à articuler:

- Bonjour. Je vais voir s'il est disponible, dit-elle brièvement, avant de chercher le numéro du bureau de mon père dans un calepin.

Je profitais de ses recherches pour entreprendre les miennes. Je laissais mon esprit s'ouvrir, m'offrant aux pensées des gens. Je détestais faire ça, mais il s'agissait d'un cas d'urgence.

...
Elle pourrait moucher son fils.
Je me ferais bien cette infirmière.
Une fracture, ça fait mal hein ?
Je vais mourir ?

Il perd trop de sang, il me faut une poche en plus.


Enfin, je reconnus les pensées de Carlisle. Il n'était pas dans son bureau comme je l'avais espéré. Il était aux urgences, les mains plongées dans le ventre d'un homme jusqu'aux coudes. Je rageais intérieurement, entendant à peine la femme me dire qu'il n'y était pas quelques instants après. C'était bien ma vaine ! Me retournant de nouveau sur elle, je lui dis:

- Vous pouvez le faire prévenir que je l'attend dans son bureau. C'est une urgence s'il vous plait, dis-je, mes yeux se portant sur Bella, dont la souffrance était toujours apparente sur son visage.

Reportant mes yeux sur l'infirmière, je lui adressais un dernier sourire tout en la remerciant et prenais le chemin du bureau de mon père, guidant doucement ma fiancée dans les dédales de l'hôpital. Me penchant à son oreille, je lui demandais:

- Comment vas-tu mon amour ? Carlisle est aux urgences. On va l'attendre dans son office. Tu veux un anti-douleur ?, lui demandais-je encore, alors que je m'écartais un instant d'elle pour tenir ouverte la porte du bureau de mon père.

Reposant ensuite ma main dans son dos, j'allais m'assoir dans un fauteuil en cuir noir, l'installant ensuite sur mes genoux. Ma main quitta son dos pour se poser sur sa hanche. Alors que l'inquiétude était toujours présente en moi, et mon impatience grandissante, je tentais de cacher l'effervescence fiévreuse qui m'habitait. Je l'aimais tant.
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MessageSujet: Re: Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée)   Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée) I_icon_minitimeLun 7 Sep - 20:11

Je ne savais pas ce qu’il se passait aujourd’hui, mais tous les habitants de Forks et des environs avaient décidés de se blesser ou d’être malade. Je n’arrêtais pas de passer d’une urgence à une autre, et si je n’avais pas un cerveau de vampire, j’aurais sûrement oublié les noms de mes patients au fur et à mesure que je les envoyais en soins intensifs ou dans un autre service de l’hôpital.

A ce moment là, j’étais en train d’essayer de sauver un homme qui était tombé alors qu’il faisait de l’escalade. Malheureusement pour lui, il avait chuté sur un arbre mort dont une branche avait transpercé son abdomen.

Il perd trop de sang, il me faut une poche en plus.

- Jocelyne, une nouvelle poche de O neg. Et mettez lui 10 cc de kétamine.

J’avais les mains dans le ventre de l’homme, tentant d’arrêter cette satanée hémorragie. Je ne voyait pas ce qui saignait et c’était déjà le troisième vaisseau que je clampais. Soudain, je la vis. La branche avait heureusement, évité l’estomac, mais pas l’intestin grêle.
Mais ce n’était pas à moi de réparer cela. Ma mission c’était de le stabiliser. La chirurgie serait faite par mes confrères, à l’étage.

- Et voilà… Petite veine mésentérique, je t’ai eu. Bien, il est prêt pour le bloc, appelez le docteur Klosawicz. Merci à tous, bon travail.

Satisfait, je jetais mes gants et me rendis en salle d’urgence pour prendre mon prochain patient.

- Docteur Cullen !!

Je levais distraitement les yeux du nouveau dossier que je venais de prendre – une octogénaire atteinte de vomissement chronique – pour tomber sur les yeux langoureux de l’infirmière d’accueil.

- Votre fils vous attend dans votre bureau. Il m’a dit que c’était urgent.
- Ah… Bien…

Je reposais le dossier, en vérifiant toutefois que la patiente n’était pas en état critique. Et vu qu’elle était en train de faire patiemment son tricot, sans même m’accorder un regard, j’en conclus que non.

Je pris donc le chemin de mon bureau dans lequel j’entrais même pas une minute plus tard.
Il était assis dans le fauteuil réservé aux « invités », Bella sur ses genoux. Son air protecteur et impatient à la fois me fit sourire.

- Bonjour Bella… Edward… Que me vaut l’honneur ?

Mon regard cherchait déjà sur Bella, une quelconque blessure.
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MessageSujet: Re: Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée)   Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée) I_icon_minitimeMer 6 Jan - 15:25

La réponse que je craignais arriva. Oui j'y aurais droit. Droit à la démonstration de mon humanité à sa famille. J'aurais droit à l'hôpital à son inquiétude incessante. Puis ces derniers mots me transpercèrent le cœur. Me reposer alors que je le torturai par l'inquiétude.... J'étais si ignoble par rapport à l'être si parfait qu'il était. Je l'aimais tellement, mais ma maladresse le blesser je le savais. Comment pouvais-je blesser un être tel qu'Edward. Je m'en voulais, je me détestai. Je n'aurais pas pu me reposer, car je savais qu'il se torturait pour savoir comment il pourrait abréger cette souffrance.

Son regard me transperça telle une lame aiguisée mon cœur en son milieu. Je ne pouvais plus. La tendresse l'amour de ses yeux procurèrent en moi cette envie d'avouer tous les mensonges que j'avais pu lui dire. Je le ne méritai parfois pas. Il était vraiment trop parfait et méritais mieux que de s'inquiéter pour une humaine malchanceuse telle que moi.

Mon regard se plongea dans celui de mon bien aimé. Je le regardai désolée, je voulais lui demander pardon d'être celle que je suis. Mon regard triste, navrée d'être ce que je suis, confrontait au sien si inquiet, paniqué, tendre, amoureux et .. Révolté ? ! Pourquoi une telle hargne dans son regard. Contre quoi était il en colère. Moi ? Probablement j'étais si maladroite que je devais l'énerver à la longue. Je baissais les yeux tristement. Sa main se posa tendrement sur la mienne.

Il l'avait déposé en prononçant de tendre parole que je ne méritais pas, atrocement pas. Il m'embrassa sur le front tendrement et démarra sa voiture pour sortir du lycée et nous diriger vers l'hôpital. Je ne disais pas un mot, trop honteuse de ma chute et de la situation où je me trouvai. Enfin ma honte était plutôt de la tristesse du désarroi d'être moi pauvre humaine...

Sur le trajet, ma douleur au poignet n'était plus tout à fait présente. Sa main glacée l'avait endormie. Mais même sans cette douleur mon visage était tordu par une sensation de martyr. Je pourrais l'expliquer ne serait-ce que par son regard inquiet où par sa simple question. Je savais que je devais quand même lui montrer une part de douleur de mon être. Cette douleur était celle de mon coeur qui raisonnait dans tout mon être. J'avais mal de lui faire mal.

L'hôpital apparut très vite, même trop vite à mon goût, sous nos yeux. Il se gara plutôt rapidement et sortit de la voiture au pas de course. Toujours ses gestes dirigé vers ma propre personne. Si inquiet que mon coeur en ressentait un mal être. Emprisonnant de nouveau mon poignet à peine fus-je sortie de la Volvo. Il posa son autre main dans mon dos, ce qui avait pour conséquence de me coller à lui un peu plus. Nous arrivâmes bien vite aux urgences que je commençais à trop bien connaître. Si vomir me l'était permis, je l'aurais fait. Je n'aimais pas cet endroit et pourtant, c'est un des endroits où je passai le plus de temps parfois.

Je m'attendais à ce qu'il me laisse quelques instants pour aller réclamer son père, mais non je fus embarquée avec lui vers l'accueil. Tout se passa plutôt très vite pour moi, il se présenta demanda à l'infirmière si Carlisle était disponible. Elle fut rapide à mon goût d'y répondre. Il semblait déjà le savoir et lui dit qu'on l'attendrait dans son bureau.

Je ne disais pas un mot, plonger dans un état d'esprit qui m'en empêchait. Les couloirs blancs de l'hôpital m'énervaient. Tout simplement, car je les voyais beaucoup trop. Je me retins de soupirer devant ce lieu qui m'était désagréablement familier. Edward n'arrangeait rien si je puis dire. Sa main dans mon dos, qui ne m'aurait pas dérangé en temps normale, m'irritait en cet instant. Il était trop inquiet pour moi et cela m'agaçait fortement.

Mais aussi comme à mon habitude cela disparu plutôt vite quand le doux son suave et mélodieux de sa voix retentit près de mon oreille...

- Comment vas-tu mon amour ? Carlisle est aux urgences. On va l'attendre dans son office. Tu veux un anti-douleur ?

Il me tint la porte du bureau et je m'y engouffrai à l'intérieur et l'attendis si peu. Je le regardai s'asseoir même s'il m'entraîna avec lui avec une main dans mon dos. Je ne bronchai pas d'un poil. J'attendis que nous soyons installés correctement mon poignet sous l'une de ses mains fraiche et après avoir posé ma tête sur son épaule doucement.

-Ca peut aller. Ta main me fait du bien.... Je peux tenir en attendant. Merci de t'inquiéter... Je t'aime... Si tu savais comme je m'en veux d'être si maladroite...


J'avais prononcé ces paroles avec toute la peine du monde à lui dire que je n'allais pas bien même si c'était psychique. Je n'aimais pas lui dire quelconque preuve sur n'importe quelle douleur qui m'habitait.

Nous n'eûmes pas bien longtemps à attendre. Le médecin entra quelques instants après. Je m'étais redressée assez mal à l'aise de la posture dans laquelle Edward nous avez installé. J'en avais l'habitude mais seulement quand nous étions seuls. Et je n'avais vraiment pas l'habitude de mettre à la vue de tous surtout aux yeux de sa famille, l'amour qui nous animait tous deux.

Je restais muette telle une carpe incapable d'émettre un seul son... Je regrettais d'être si maladroite et que je me retrouve plus dans un hôpital qu'autre part.

A peine fut-il à hauteur de nous, que je pouvais sentir le regard du médecin étudier n'importe quelle partie de mon corps pour savoir où je m'étais blessée. C'était devenu si habituel chez moi, ses visites chez mon futur beau-père.


Dernière édition par Bella Swan le Lun 15 Fév - 18:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée)   Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée) I_icon_minitimeSam 16 Jan - 20:53

Je n’aimais pas ce silence qui grandissait, barrière infranchissable entre elle et moi. Il était le signe de son mal-être. Elle souffrait. Cette souffrance m’était intolérable. Et ne pas savoir ce qu’elle pensait en cet instant, ne pas savoir son ressenti ne faisait qu’accroitre la détresse qui prenait corps en moi.
Lorsqu’elle se fut assise, elle posa sa tête contre mon épaule, et me répondit enfin, soulageant de ses notes douces la pression sur mon cœur :

- Ca peut aller. Ta main me fait du bien.... Je peux tenir en attendant. Merci de t'inquiéter... Je t'aime... Si tu savais comme je m'en veux d'être si maladroite...

Pourtant, le soulagement fut bref. Sa réponse me tourmentait. Elle s’en voulait. Il ne suffisait pas qu’elle ait mal, il fallait encore qu’elle s’en veuille. Je soupirais. Oui, elle était maladroite. Mais elle n’avait pas à s’en vouloir pour ça. Elle était belle, intelligente, courageuse, aimante… Parfaite. Je n’avais que ce mot pour la qualifier, pourtant ce n’était qu’un pâle reflet de la fille qui se trouvait tout contre moi. Elle était parfaite. Et elle avait mal. L’idée de sa souffrance était une torture mentale pour moi.

De ma main qui ne reposait pas sur son poignet, je caressais ses cheveux doucement, cherchant à la rassurer, puis lui murmurait à l’oreille doucement :

- Chut … Calme toi, ça va aller, c’est rien. Tu n’as pas à t’en vouloir. Je t’aime.

Puis, ma main toujours dans ses cheveux, je posais mes lèvres doucement sur le coin de son front. Je me mis alors à fredonner cet air qu’elle aimait tant. Sa berceuse. Je voulais qu’elle aille bien. Autant physiquement que mentalement. Je savais qu’en cet instant, les deux étaient mis à mal. J’espérais qu’elle irait mieux après la visite de mon père. Elle irait se reposer, je resterais avec elle. Nous pourrions profiter l’un de l’autre, comme je l’avais voulu. J’aspirais à son bien-être. Plus que ça, j’aspirais à son bonheur. Je voulais qu’il soit vrai. Je voulais qu’il soit entier. Et j’étais honteusement heureux de pouvoir y contribuer. Je respirais profondément. Il fallait que je me calme. Cette agitation ne lui valait rien. Et telle que je la connaissais, elle s’en voudrait plus encore. Il fallait que je me calme. Je fermais les yeux, et me gorgeais de ses arômes subtils et pourtant si puissants. Que je l’aimais…

La chaleur de son poignet incendiait ma main, pourtant je ne l’aurais bougé pour rien au monde. Jamais une telle créature ne devrait avoir mal, et j’aurais tout fait pour que cela cesse. Et bien qu’en général, chaque contact avec sa peau me ravisse, en cet instant, je ne pouvais en apprécier la saveur. Non. Car elle avait mal.

Au bout de deux minutes d’attente interminable, je commençais déjà à m’impatienter. Que faisait-il ? Ou plutôt, que faisait l’infirmière ?

Qu’elle se dépêche donc !

Je prévoyais de descendre aux urgences, kidnappant mon père aux yeux des patients, lorsqu’enfin, l’infirmière alla quérir Carlisle. Me redressant légèrement, je cessais de murmurer ces notes qui lui allaient si bien, et fixais la porte. Comme si, de la sorte, il arriverait plus vite. Mon père. La réponse à tous nos soucis. Il arrivait, et il la soignerait. Il était le meilleur médecin au monde. J’avais confiance en lui, confiance en son jugement. Un instant je me demandais ce que je ferais sans lui. Sans lui, je ne serais pas là. Sans lui, je n’aurais plus de famille. Sans lui, je n’aurais pas eu la chance de serrer cette fille entre mes bras de marbre. Je lui devais tout, et bien plus encore.

Lorsqu’il poussa enfin la porte de son bureau, mes yeux croisèrent les siens, dans un appel à l’aide silencieux.
Je sentis Bella se redresser contre moi. Elle n’aimait pas les démonstrations d’affection en public.

- Bonjour Bella… Edward… Que me vaut l’honneur ?

Je vis ses yeux s’ancrer sur Bella, cherchant la cause de tous nos maux. Mon regard suivi le sien, et je la contemplais, cette femme qui souffrait, et qui était incapable de parler en cet instant. Comme elle devait avoir mal, me dis-je, empli d’inquiétude, alarmé par ce silence pesant.
Me décidant à parler à sa place, je me retournais vers mon père et lui dit :

- Bella est tombée. L’infirmière a dit que ce n’était probablement pas cassé, mais ce n’est qu’une infirmière, elle n’y connait rien !

Puis, me rendant compte que je me laissais aller à mon affolement et ne lui expliquais rien, je repris, désolé :

- Le poignet, enlevant alors ma main de celui de ma douce.

Je me levais alors, portant ma fiancée dans mes bras un instant. Je la reposais alors pour ne pas qu’elle soit trop gênée. La guidant de ma main, je l’emmenais près de mon père et repris, plongeant mes yeux dans ses iris dorées :

- Il lui faudrait une radio, je pense. Tu veux bien t’occuper d’elle s’il te plait ?, lui demandais-je d’une voix teintée par l’inquiétude.

Anxieux, je ne quittais pas ses yeux, attendant sa réponse. Attendant qu’il me rassure par son analyse médicale.
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MessageSujet: Re: Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée)   Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée) I_icon_minitimeDim 17 Jan - 18:28

Je fis en sorte de ne pas remarquer la gêne de Bella qui se redressa aussitôt que je fus entré. Je comprenais tout à fait cette gêne, même si je n’y prêtais aucune attention. Comment pourrais-je être dérangé de leur comportement quand je n’étais même pas capable d’être près d’Esmée sans l’avoir contre moi, un bras nonchalamment posé autour des hanches ? J’avais toujours besoin d’un contact malgré les années… Alors je n’allais sûrement pas être celui qui s’offusquerait…
Edward n’attendit pas une seconde de plus, et laissa exploser son inquiétude, en parlant d’une manière si rapide que je crus presque qu’il ne voulait pas que Bella comprenne… Comme lorsque nous parlions entre nous.
Bon, elle était tombée. Mais je cherchais toujours un signe de blessure apparent. Au même moment où j’allais poser la question mentalement, il y répondit.

- Le poignet…

Je le vis se relever, et presque porter Bella jusqu’à moi. Au fond de moi’étais, amusé par son comportement. Il était si protecteur… Mais, je vis tant de détresse dans ses yeux que je mis une main consolatrice sur son épaule. Mon audition s’était brièvement concentrée sur l’accueil, cherchant à savoir si une urgence vitale était arrivée entre temps. Ce ne semblait pas être le cas.

- Il lui faudrait une radio, je pense. Tu veux bien t’occuper d’elle s’il te plait ?

Un tendre sourire apparut sur mon visage et j’arrachais mon regard d’Edward pour plonger des yeux doux dans ceux chocolat de Bella. .

- Voyons donc ce poignet très chère…
Je m’occupe d’elle, fils. Peux-tu surveiller les urgences pour moi ? C’est la folie aujourd’hui. Préviens moi juste s’il y a une urgence vitale en route, tu veux ?

Je pris doucement le poignet entre mes doigts et le palpais, le faisant bouger légèrement pour savoir si l’os était fracturé. Je le manipulais avec précaution mais je sentais bien sous mes doigts les réactions de douleurs dans ses muscles et sa peau. Cela ne semblait pas cassé mais pas loin.

- Ça ne semble pas fracturé en effet. Une radio va nous en assurer. C’est arrivé comment ?


Je pris le téléphone et appelais l’accueil. Je savais qu’Edward serait presque capable de mettre dehors un patient en train de passer une radio pour que Bella y ait accès. Je levais mon regard sur lui en ayant cette pensée, sûr qu’il l’avait entendu, et un sourire complice fit pétiller mes yeux. Je demandais si l’appareil radio était libre, ce qui semblait être le cas.

- Vous êtes chanceux. Malgré que les urgences n’aient pas arrêté aujourd’hui, c’est libre. Venez.


J’ouvris la porte et laissais passer Bella suivie d’Edward sur lequel je posais de nouveau ma main sur l’épaule.

Ça va aller…

- Dr Cullen ! Je vous cherchais ! Il faut que vous signiez cela.

Je pivotais sur moi-même pour me retrouver face à Marylin. Je lui pris les cinq dossiers qu’elle me tendait et les signait un par un après les avoir brièvement parcourut.

- Mr Tocaver peut sortir mais... je sortis mon carnet d’ordonnance et gribouillais plusieurs lignes. Il lui faut de l'azélastine. Et il faut lui fournir aussi une seringue d’adrénaline auto-injectable en attendant qu’il aille voir un allergologue. Demandez à un interne qu’il lui fasse une démonstration.

Je lui souris en lui rendant les dossiers et me mis à marcher vers la salle de radio.

- Pardonnez moi… J’aimerais parfois pouvoir me scinder en plusieurs.

Nous atteignîmes bien vite la salle d’examen. J’entrais, allumais la lumière – viseur de l’appareil et mis une cassette radiographique en place. J’apportais un siège près de la table d’examen.

- Je t’en prie, entre Bella, assieds toi et mets ton poignet à l’emplacement de la croix veux-tu ? Je vais régler la machine.


Je lui octroyais un sourire rassurant que je gardais lorsque mes yeux remontèrent sur Edward.

Viens, fils, tu ne peux pas rester avec elle pendant l’examen, tu sais...
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MessageSujet: Re: Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée)   Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée) I_icon_minitimeVen 19 Fév - 18:38

Après lui avoir faire par de mon mal être ce qui me couta vraiment de le lui avouer. Je ne savais que trop bien comment il aller réagir. Certes je savais qu’il n’allait rien montrer mais le connaissant trop bien il continuera à paniquer. Un souffle glacé caressa mon visage. Pas agréable comme je le voulus ce fut un soupir. La traduction de son état à cet instant. Cela rajouta un peu plus de mal être déjà à celui présent en moi.

« Chut… Calme toi, ça va aller, c’est rien. Tu n’a pas à t ‘en vouloir. Je t’aime.
-Je… Moi aussi… »

Mais comment ne pas m’en vouloir alors que j’étais si fragile. Si j’avais voulu me montrer faible devant lui j’aurais probablement pleuré, pour le supplier de me pardonner d’être si humaine. Et encore une humaine normale n’était pas aussi maladroite que moi. Bon dieu ce que je m’en voulais qu’il ait à supporter ma malchance aussi souvent, et encore je devais ne pas m’en vouloir assez vu qu’il se mit à me caresser les cheveux. C’était encore pire pour moi. C’était le comble de tout. C’est lui qui était en train d’essayer de me calmer alors que c’est moi qui lui causer le plus de peine. Il déposa ses froides mais si douces commissures sur la parcelle de mon front la plus proche à lui. Puis, si cela ne suffisait pas à me faire me sentir la plus mal du monde, il se mit à la fredonner. Oui elle, cette merveilleuse mélodie, si douce, si unique, la mienne. Non … pas ma berceuse voulus-je le supplier.

Pourtant, ses muscles semblèrent se détendre doucement. Je bougeai légèrement et remarquer qu’il vaquait au calme, à la sérénité. Je ne sais pas si cela accrut ou soulagea ma culpabilité, j’étais dans un tel état pour lui je n’arrivais à réfléchir de façon cohérente. Je ré-enfouis ma tête dans son cou me laissant bercer doucement. Au fond, il m’avait cerné, dans les situations la plus culpabilisante soit elle il arrivait à me calmer. Ce que je l’aimais, c’était surement incomparable, cet amour que je lui portais, aucun mot serait suffisant pour le qualifier.

Toutes douleurs de mon être semblèrent s’être volatilisées, pour un bonheur simple, un bonheur pur. Un moment unique entre Lui et moi. J’oubliai tout, seule sa voix ses bras et ses lèvres existaient. C’était devenu mon univers, ma bulle intime. Là où je me réfugiais la plus part du temps. Ce monde était si parfait, car le plus pur des êtres partageait cet univers avec moi.

Mais ce bonheur fut encore écourté et je sentis le corps de mon bien aimé se redresser. Le mien s’en suivit de peu quand le bruit d’une porte se fit entendre. Je baissai les yeux, rougissant légèrement de honte. Je m’en voulais de nouveau la culpabilité d’être ici, d’y être venue en y obligeant mon bien aimé ne faisait qu’accroitre mon mal être. Ma gorge se serra, retenant toute ma souffrance mentale, l’empêchant d’atteindre mes yeux, là où elle pourrait trop facilement être vue d’Edward et de Carlisle. Mon silence commençait à être plus douloureux que ma propre douleur physique, le feu de celle-ci était presque éteint dans l’étau de glace de mon tendre amour. Je fuyais les deux regards qui devaient me scruter, bien trop gênée, coupable de tout les maux de notre amour en cet instant.

Edward lui expliqua sans lui expliquer en premier temps ce qu’il m’était arrivé. Du moins à ce que je pus comprendre, avec une telle vitesse je ne pus comprendre que quelques syllabes. L’affolement dans sa voix n’arrangeait rien à mon état d’esprit au moment même. Puis restant toujours assise sur ses genoux, dans ses bras il souffla, laissant son haleine fraîche et atrocement torturante sur mon visage. Mon mal être ne fit que s’accroire quand il me porta, même si ce ne fut que quelques instants cela. Ces secondes dans ses bras furent telle une lame qu’on s’amusait à bouger en mon être. Quand je touchai terre une brûlure plus dure, plus réel, plus physique s’éveilla. Mon poignet était de nouveau libre, Edward l’avait relâché de l’étau de sa main.

J’aurais dû, je n’aurais pas dû penser qu’aux études!! À cet instant même je serais sereine dans ses bras parmi le par terre de fleur sauvages de la clairière. J’étais si stupide de m’être entêtée comme cela pour quelques heures de cours. Il m’aurait donné ses notes passées pour que je reprenne. Mais je m’étais entêtée, à vouloir être forte alors que j’étais si fragile loin de lui.

-Voyons ce poignet très chère…

Carlisle pris mon poignet entre ses main d’une délicatesse infime ce qui ne provoqua pas une quelconque douleur. Le froid de ses mains étaient utiles mais pas agréable comme celui d’Edward. Il me sourit comme il l’aurait fait à Alice ou Rose, de façon si paternelle. Je repris un peu pas sur ma culpabilité même si ce combat n’allait pas être terminé de si tôt. Ses yeux accrochèrent mon regard tandis que ses mains firent bouger mon articulation qui recommençait à s’éveiller. Je ne faisais rien voir, je ne voulais pas un peu plus inquiéter Edward qui semblait déjà assez tendu comme cela.

- Ça ne semble pas fracturé en effet. Une radio va nous en assurer. C’est arrivé comment ?

Comment c’était arrivé? J’en avais trop honte pour le formuler au médecin. J’étais simplement tombé de ma chaise rongée pour la culpabilité et m’était retourné le poignet simplement.

Il s’éloigna pour prendre son téléphone. Je ramenai mon poignet contre mon thorax, la brulure de se dernier était de nouveau très vive comme le moment même où j’avais chuté. Mon autre main un peu froide l’enlaça prudemment et j’évitai de me retourner face à Edward pour pas qu’il s’en inquiète un peu plus.

- Vous êtes chanceux. Malgré que les urgences n’aient pas arrêté aujourd’hui, c’est libre. Venez.

Il avança vers la porte et nous la tint. Je sortis la première en mesurant mes pas pour ne pas tomber de nouveau. Assez de chute pour aujourd’hui, me répétai-je fermement pour moi. À peine fûmes nous sortie qu’une infirmière le sourire à la lèvre s’adressa à mon beau père. Je continuais le chemin quelque peu, en compagnie de mon amoureux. Je devais prendre sur moi et arrêter de culpabiliser ainsi pour ne pas l’inquiéter plus. Je m’arrêtai quelque secondes et le regardai assez mal.

- Pardonne-moi d’avoir refusé tout à l’heure, je….. J’aurais du te dire oui… J’en mourais d’envie, avouai-je dans un murmure.

Aussitôt avouer que le médecin arriva et je repris mon chemin. Le secteur de radiologie fut bien vite atteins même par ma lenteur d’humaine. Nous entrâmes dans une salle d’examen. Je restai à l’entrée près d’Edward laissant Carlisle tout préparer. Il prépara même une chaise près de la machine. Il me regarda et m’offrit un sourire, en m’invitant à m’asseoir et m’indiquant ce que je devais faire. Je regardai une dernière fois Edward sachant qu’il ne pourrait me suivre, je me résignai à l’abandonner et m’avançai vers l’engin de malheur non s’en trainer les pieds un peu. Je m’assis prudemment sur le siège et avec douleur je posai mon poignet correctement sur la machine.

Seule… Je me retrouvais seule sans lui. Je ne pus me retenir de le regarder une dernière fois en me mordant la lèvres inférieure et baissai les yeux peu de temps après.
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MessageSujet: Re: Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée)   Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée) I_icon_minitimeDim 7 Mar - 19:38

Carlisle me demandait de surveiller les urgences. Mes yeux quittèrent les siens, et se fixèrent sur mon Amour.

Oui, bien sur que j’allais surveiller les urgences. Mais à quelles fins ? Qu’arriverait-il si quelqu’un avait besoin d’un médecin avant qu’il n’ai fini de s’occuper de Bella ? Elle ne pouvait rester comme ça, empreinte à la douleur. Elle ne voulait pas que l’on voit quoique ce soit, mais je savais qu’elle n’était pas bien. Et je me doutais que la culpabilité devait aussi prendre part à son mal-être. Alors que devrais-je faire ? Je ne répondis pas. Aucun de mes mouvements ne trahit mes pensées. Ma décision serait remise à plus tard. Je ne voulais tuer personne… Mais, la santé de Bella avant tout. Je n’acceptais pas qu’elle souffre.

Je grimaçais légèrement lorsqu’il manipula son poignet. Ce mouvement devait être douloureux pour elle. Ne pouvant rien lire sur son visage, je me concentrais sur l’esprit de mon père. Ses paroles accompagnèrent ses pensées :

- Ça ne semble pas fracturé en effet. Une radio va nous en assurer. C’est arrivé comment ?

Je soupirais de soulagement. La radio nous donnerait confirmation, mais j’avais confiance dans le jugement de mon père, et bien que son poignet reste sans doute très douloureux, le fait que la fracture soit à écarter était une bonne chose. Mais avant de me réjouir totalement, la radio. Il fallait être sur. J’espérais que l’on n’aurait pas à attendre. Mon père parti appeler l’accueil, et me jeta un coup d’œil amusé tandis qu’il m’imaginait sortir un patient du service. Peut être avait-il raison. Cela faisait déjà longtemps qu’elle était tombée. Ma patience commençait à s’effriter.

Bella ne répondit pas à la question. Je vis ses joues s’emplirent de ce rouge qui me ravissait tant. Pourtant, cette fois il n’en fut rien. Pas de plaisir. Aucun de ce ravissement qui m’animait généralement. Juste une peine profonde. Je ne comprenais pas la raison de sa honte de ce qui s’était passé. Cela pouvait arriver à tout le monde de tomber. Il est vrai que c’était plus fréquent dans son cas, mais ce n’était pas sa faute. Rien, jamais, n’était de sa faute.

J’avais envi de la prendre de nouveau dans mes bras, de la serrer contre moi, de la rassurer encore encore et encore, jusqu’à ce qu’elle accepte. Jusqu’à ce qu’elle m’écoute. Mais j’avais l’impression qu’il ne valait mieux pas. Son refus de la douleur semblait refléter la grande culpabilité qui l’animait souvent. Elle aurait vraiment dû venir à la clairière … Je restais à ma place, aveugle à son visage, placé où je l’étais. J’attendais ainsi le verdict de mon père, les yeux fixés sur Bella, immobile, telle une statut, hormis son cœur qui continuait de chanter la même sérénade.

- Vous êtes chanceux. Malgré que les urgences n’aient pas arrêté aujourd’hui, c’est libre. Venez.

Chanceux ? Comment pouvait-il nous qualifier de chanceux quand mon Amour était là à côté de moi, en proie à la souffrance ? Quoiqu’il en soit, je lui étais reconnaissant de s’occuper de nous, et acquiesçais de la tête. La radio était libre. C’était bien. Je n’aurais donc personne à faire sortir précipitamment de la salle. Il nous teint la porte ouverte, et je suivis Bella à l’extérieur. Alors que je m’inquiétais encore du silence dans lequel elle s’était enfermée, Carlisle me dit :

Ça va aller…

Merci. Je le regardais, reconnaissant pour tout, une fois encore. Mais je n’étais pas sur que lui. Certes la blessure physique ne semblait pas trop grave, mais ses pensées me paraissaient mises à mal.

Mon père fut appelé par l’infirmière et j’en profitais pour me rapprocher de ma fiancée. Elle s’arrêta alors, et me regardant enfin, des yeux pleins d’une douleur qui brisa mon cœur, elle me murmura :

- Pardonne-moi d’avoir refusé tout à l’heure, je….. J’aurais du te dire oui… J’en mourais d’envie.


Mais avant que je n’aie pu formuler la moindre réponse, Carlisle était de nouveau à côté de nous. J’aurais tellement voulu lui dire de ne pas s’en vouloir. Lui dire que c’était ma faute. Je l’avais fait culpabiliser alors qu’elle s’était contentée d’être une élève studieuse et appliquée. Je savais qu’elle aurait préféré venir. Mais je l’avais poussé à bout. Et maintenant, on était là. Tout était de ma faute…

Arrivant à la porte de la radiologie, Carlisle entra pour tout préparer. Sans perdre un instant, je me tournais vers elle et, saisissant sa hanche d’une main et son poignet blessé de l’autre, je plongeais mes yeux dans les siens.

- Ne t’en veux pas mon Amour. C’est de ma faute, je n’aurais pas du te faire culpabiliser comme ça. Je t’aime. Je voulais juste passer du temps avec toi, excuse moi.

Carlisle interpella alors Bella et je dus m’extirper de la profondeur de ses yeux. Elle entra donc, un dernier regard pour moi, et alla s’assoir à l’emplacement prévu. Carlisle lui expliqua tout et lui offrit un sourire rassurant, tellement représentatif de l’être exceptionnel qu’il était. Puis il leva les yeux vers moi, sans perdre son expression, alors que j’étais empli de doute. Je ne voulais pas la laisser là, elle semblait si désemparée assise sur sa chaise.

Viens, fils, tu ne peux pas rester avec elle pendant l’examen, tu sais...

Je savais, oui. Mais … Mes yeux s’égarèrent encore une fois sur ma douce au moment où je la vis baisser les yeux. Cette journée s’annonçait magnifique. Et pourtant, nous nous retrouvions à l’hôpital. Si je ne l’avais pas poussé …

Je fermais les yeux un instant, hochais la tête et suivi mon père. Me tournant vers lui, je lui demandais :

- Que crois tu qu’elle a ? C’est pas grave, n’est-ce pas ?

Puis, plus doucement, je reprenais, me tournant vers la porte :

- C’est ma faute si elle est tombée … Et elle se sent si coupable de ça. Que puis-je faire à ton avis ? Il faut toujours qu’elle se rende responsable de chose auxquelles elle ne peut rien …

Je détestais ce trait de caractère en elle. Je le détestais et je l’adorais. Elle était si bonne, courageuse, sensible. Elle aimait prendre des responsabilités. Je l’admirais. Pourtant, par moment, ce sentiment m’accablait. Il m’accablait quand elle s’accablait de tous les maux… Je n’avais pas voulu aborder ce sujet avec mon père, ça m’avait échappé. Je ne savais tellement pas comment réagir. Et lui était si sage et compréhensif. Il était naturel de lui demander conseil.
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MessageSujet: Re: Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée)   Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée) I_icon_minitimeLun 22 Mar - 5:19

Je passais la porte de la salle de radio, sentant Edward sur mes talons. C'était physiquement douloureux pour lui de laisser Bella, je le savais et si j'avais été seul, je l'aurais laissé avec elle. Mais nous étions dans un hôpital avec ses règles.. On m'aurait posé trop de question.
Je me retournais pour refermer la porte et passer derrière le pupitre. Ma main était posée sur le bouton du micro, prêt à prévenir Bella que je commençais quand Edward se tourna vers moi.

- Que crois tu qu’elle a ? C’est pas grave, n’est-ce pas ?

J'observais Edward plusieurs seconde en silence. J'avais bien remarqué les regards d'inquiétude qu'il lançait vers Bella. Je le comprenais vraiment, mais par contre, je n'arrivais pas à saisir la raison de la tension entre ces deux là. Ce n'était pas la première fois que Bella se blessait... Que s'était il donc passé de particulier ? Dans mon esprit, je passais tout les diagnostics possible, sans m'arrêter sur un seul.

- Attendons de voir les radios Edward...

Il me tourna le dos, et je me redressais, ma main glissant sur la table. Je n'avais pas besoin de lire dans son esprit pour comprendre qu'il voulait me confier quelque chose.

- C’est ma faute si elle est tombée … Et elle se sent si coupable de ça. Que puis-je faire à ton avis ? Il faut toujours qu’elle se rende responsable de chose auxquelles elle ne peut rien …

Je ne bougeais pas pendant plusieurs secondes avant que mon esprit ne me rappela que je devais m'occuper de Bella avant tout. J'ouvris l'interphone.

- Je commence Bella. Veux tu bien mettre ta paume face au plafond s'il te plait ?

J'attendis qu'elle s'exécute et enclenchais le bouton de la machine qui lança ses ondes sur elle avant qu'elles ne se répercutent contre les murs. Je sentis les ondes vibrer tout autour de nous. Je laissais passer quelques secondes avant de lui demander de mettre son poignet sur le côté et de recommencer l'opération. Je passais tout ce temps à réfléchir à la question d'Edward... Question qui était plutôt difficile quand on ne savait pas tout. Je ne connaissais pas du tout ce qui avait mené à la blessure de Bella. Par contre au niveau culpabilité, j'étais plutôt qualifié. Je retournais rapidement dans la pièce pour prendre la cassette et en profitais pour rassurer Bella

- ça va aller. Reste ici une seconde au cas où les clichés ne soient pas bons.

Je retournais dans la salle de contrôle et entrais dans la chambre noire pour mettre le film dans le révélateur. Je ressortis et répondis enfin à Edward. C'était pour cela que j'avais demandé à Bella de rester dans la pièce... Je comptais bien lui répondre...

- Je ne pense pas qu'il faille trouver un coupable Edward... Et je dis ça autant pour toi que pour elle. Je ne sais pas pourquoi ni comment elle est tombée, mais c'est un concours de circonstances. Et savoir à qui est la faute n'apportera rien.

La machine enclencha sa soufflerie. Les radios allaient bientôt être prêtes. Je me rapprochais de l'appareil qui me glissa le film encore tout chaud dans la main. Je la mis aussitôt sur le négatoscope et la regardais pensivement.

- C'est une belle entorse... Mais il n'y a pas de fracture... Une immobilisation devrait suffire.

Je voyais bien qu'Edward voulait retourner près d'elle à présent qu'il était rassuré sur son sort. Mais je le retins en posant ma main sur son bras.

- Edward...Assure la juste de ton amour. C'est tout ce dont elle a besoin.

Je souris faiblement. Lui comme moi étions assez doué pour nous en vouloir des choses qui n'étaient pas de notre fait.

- Allons soigner cette jeune fille maintenant...

Je passais dans la pièce adjacente pour préparer le matériel de contention. Je savais qu'Edward était déjà dans la salle de radio auprès de sa belle, et qu'il allait me l'amener.
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MessageSujet: Re: Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée)   Petite visite à l'hôpital [PV Carlisle, Bella, Edward] (suite nouvelle journée ts les deux au lycée) I_icon_minitimeMer 24 Mar - 15:29

Nous nous trouvions à l'entrée de la salle de radio. Mon esprit était toujours autant torturée par la culpabilité de lui avoir refusé un plaisir qui nous était commun. J'avais beau m'excuser, ces excuses auprès de mon aimé ne calmait pas ce mal en moi. Ma main toujours sur mon poignet blessé afin d'apaiser la brulure incessante due à la douleur de ma stupide chute. Je regardai le médecin installer la pièce afin que je sois bien installée. Personnellement, je trouvais cela inutile de m'asseoir ou non, je serais éloignée de mon bien aimé durant ce laps de temps alors à quoi bon être confortablement installée si lui n'était pas là pour me prendre dans ses bras.

Une légère brise fraiche caressa ma hanche puis une autre enroba mon poignet blessé d'une fraîcheur agréable, puis enfin tout mon corps se retrouva contre une présence froide, de glace. Ce ne fut qu'en réalité le corps de mon fiancé, je le regardai, plongeant dans son regard d'or, liquide à son habitude, mais qui là ne l'était pas. Solidifié par son inquiétude, sa peine... pourtant sa voix si douce, mélodieuse, unique, sembla loin de ces émotions que je lisais dans ses yeux.

- Ne t'en veux pas mon Amour. C'est de ma faute, je n'aurais pas dû te faire culpabiliser comme ça. Je t'aime. Je voulais juste passer du temps avec toi, excuse moi.

Me faire culpabiliser ? Je culpabilisais bien seule, ce n'était pas de sa faute si j'étais maladroite et que j'accentuais cette malchance innée par de la culpabilité inutile, lui ne faisait que m'offrir sur un plateau d'or ce que je désirai plus que tout, c'est à moi que revenait la faute de ma culpabilité.

Je voulus lui répondre. Lui rétorquer que je l'aime, oh cela oui, je l'aimais plus que tout, assez pour vivre à ses côtés pour l'éternité, assez pour en oublier cette histoire d'âme qui lui tenait à coeur, assez pour le rendre heureux toute l'éternité ; Lui rétorquer que j'aurais dû dire oui, accepter d'être près de lui, lui dire que mes cours n'avaient pas une importance vitale, comme lui l'était... Mais tout ça je ne pus lui dire, car le médecin venait de finir de tout installer et venait de m'appeler afin que je m'installe.

Edward relâcha son étreinte douloureusement, je le lis dans ses yeux, je lui offris un simple regarde d'excuse avant d'aller m'asseoir sur la chaise à hauteur de la machine. J'entendis vaguement mon beau-père me donnait des indicatives que je suivie avec peu d'entrain et surtout de difficulté à cause du lancement dans le poignet. Je posai ce dernier sur l'emplacement indiqué tandis que le docteur Cullen réglait la machine et retourner vers Edward en me souriant pour me rassurer avec tendresse. Je regardai mon aimé une ultime fois en me mordillant la lèvre inférieure, puis baissai les yeux pour me convaincre de ne pas me lever et de me précipiter dans ses bras. Je lui ferai part de ma requête après l'examen quand nous serons seuls.

Le père et le fils entrèrent dans la salle adjacente. J'attendis quelques minutes seule. Cela aurait pu être un enfer pour certaines personnes de rester seule dans ma situation. Mais pour moi je pouvais enfin réfléchir au calme et repasser cette situation doucement dans ma tête. Il fallait que j'arrête de me sentir mal, car plus je le faisais voir à mon fiancé plus sa peine s'accroissait et plus je me sentais mal.. C'était un vrai cercle vicieux... Et il fallait que j'en arrête le cycle tout de suite. Je m'exerçais à l'apaisement en fermant les yeux. La journée avait pourtant tellement bien débuté. Et le hic de celle-ci a commencé alors que j'ai refusé d'aller avec lui, sécher les cours, pour passer une journée seul à seul à la clairière au bon vouloir des rayons de soleil. Être dans ses bras, mes lèvres prise en otages par les siennes, mes yeux hypnotisaient par sa peau sertie de milliers d'éclats.. Un spectacle et un moment de pur et d'intense bonheur. Il me fallait ce moment aujourd'hui et je savais bien que s'il me l'avait proposé durant toute la journée c'est que lui aussi désirait ce moment. Je m'imaginais, certes ce fut très loin de la beauté réelle, la peau d'Edward scintiller sous les rayons du soleil. C'était un spectacle extraordinaire, à la fois si irréel encore à mes yeux et pourtant bien réel à mon touché.

Pourtant, je fus coupée courte dans mes rêveries par la voix de Carlisle. Je m'exécutai à sa demande et attendis qu'il m'en redonne un autre, je fis ce qu'il me dit et attendis patiemment. Du moins pas si patiemment que ça. Je scrutais la porte attendant la vue d'Edward, pour enfin me sentir entièrement sereine. J'avais replacé, si je puis dire tout dans mon esprit et je n'avais qu'une chose à faire dans l'immédiat qu'il soit près de moi : confirmer cette journée à la clairière, tous les deux, malgré ma blessure.

Les minutes me parurent longues, les clichés étaient-ils faussés ? Y avait-l un soucis ? Je ne sais pas, mais s'il y avait un quelconque problème j'en serais averti par Edward ou Carlisle. Mon poignet me lançait un peu encore, mais la façon dont il était, ce qui signifie paume vers le haut, me faisait du bien. La douleur était moins présente, même si elle n'avait pas entièrement disparue. Je fixais ma main valide se trouvant sur mes genoux, attendant qu'une demande quelconque de Carlisle si les clichés étaient faussés, ou attendant la voix de mon bien aimé, ou ne serait ce que ses bras se serrer sur moi pour être juste contre lui. Mais les minutes se furent plus longue que je l'aurais crus...

Je relevai les yeux vers la porte qu'ils avaient passée il y a quelques instants, mais rien... La patience était une vertu... Que je n'avais pas forcément tout le temps.
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