Univers Twilight
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 Une rencontre... imprévue! (Carlisle)

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Ambrose O'Connor
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MessageSujet: Une rencontre... imprévue! (Carlisle)   Une rencontre... imprévue! (Carlisle) I_icon_minitimeSam 8 Oct - 14:55

"Je crois que tu vas devoir faire le pigeon voyageur, aujourd'hui..."

"Ah bon? Et qu'es-ce qui te fait dire ça, Milady?"

"Oh, rien... Juste une intuition, comme ça..."

"Allez, dis-moi: c'est quoi ce coup-ci?"

"Un couple américain: ils se font trop remarquer."

"Arf... Moi qui espérait pouvoir entraîner mon condor des Andes, aujourd'hui..."

"Désolée Ambrose: faudra attendre lundi pour ça! Au fait, Aro t'attend déjà dans son étude pour te briefer sur la démarche à suivre."

"Très bien. Tu veux bien nourrir mes rapaces pendant mon absence?"

"Mmmmh... je sais pas trop: je suis assez occupée en ce moment..."

"Allez Jane, soit gentille: tu es la seule que mes bébés tolèrent dans leurs volières!"

"Mmmmmh... J'ai quoi en échange?"


Soupir fatigué.

"Un service à ta convenance: ça te va?"

"Marché conclu! Fais bon voyage Ambrose!"

"Mouais... J'en suis pas si sûr..."



Deux heures plus tard, Ambrose avait prit l'avion pour atterrir sur le continent américain. L'avion se posa à l’aéroport international de Denver et notre vampire fantôme se dépêcha de sortir de cet endroit grouillant de monde tout en essayant d'ignorer les regards bêtes que les humains curieux posaient sur lui. C'était vraiment toujours pareil! Bon, fallait quand même avouer qu'il n'avait pas choisi un look spécialement discret, aussi... Lorsqu'il fut sortit de l'aéroport, il se dirigea vers le parc le plus proche d'un pas nonchalant et chercha un endroit discret: une fois le bon endroit trouvé, il vérifia qu'il était seul et utilisa sa vitesse vampirique pour courir à toute allure vers l'ouest. Même en étant un vampire, il n'y a pas moyen d'arriver instantanément à un endroit, sauf si l'on possédait le pouvoir de téléportation, ce qui était loin d'être son cas! Néanmoins, en quelques heures, agrémentées de trois ou quatre pauses bien méritées, notre Messager arriva en vue de la ville de Port Angeles.

Il suivit les indications de Jane et trouva bien vite ce qu'il cherchait: une maison en retrait des autres, moderne et sombre. Ambrose fit passer le message au couple vampirique selon les consignes d'Aro, et l'affaire fut réglée en moins de deux heures. A présent qu'il avait un peu de temps à tuer, vu que son avion ne le ramènerait à Volterra que dans deux jours, il en profita pour aller se promener dans la forêt du National Park d'Olympic, à quelques kilomètres d'ici. Dès l'instant où il arriva dans cet endroit semi-sauvage, Ambrose eut l'impression d'être comme chez lui: ce n'était que dans la nature, au milieu d'un endroit peuplé d'animaux, qu'il se sentait vraiment bien, comme... en paix.

Il marcha pendant un moment, totalement au hasard, humant avec délectation le parfum frais du tapis d'humus qui recouvrait le sol: oui, il se sentait serein, chez lui. A un certain moment, un discret hululement attira son attention: il identifia presque aussitôt la race de l'animal à qui appartenait ce son si caractéristique: un rapace nocturne, un hibou pour être plus précis. Tout en écoutant, Ambrose finit par arriver au pied d'un pin bleu tri-centenaire, et c'est d'un enchevêtrement de ses racines que provenait le hululement. En s'accroupissant devant le fatras de racines du conifère, notre Messager aperçu l'origine de sa distraction: un jeune hibou Grand-Duc de Virginie était coincé sous les racines, transformant celles-ci en cage naturelle de liber et de bois...

Spoiler:

Le Volturi poussa un soupir désespéré: les jeunes animaux étaient décidément tous pareils! C'était toujours par curiosité ou par jeu qu'il leur arrivait les pires tuiles! Et manifestement, ce jeune hibou avait trouvé à la fois la meilleure et la pire des cachettes contre les prédateurs. D'ailleurs, il ne devait même pas être par-terre! Mais qu'es-ce qu'il fichait au sol, hors de son nid? Pour en avoir le coeur net, il décida de poser directement la question au principal intéressé, à savoir la petite boule de plumes:

"Cén fáth nach bhfuil tú sa nead?" [= pourquoi tu es pas dans nid?]

"Jouer... jouer... tombé! Froid..." répondis l'oiseau en hululant.

Ambrose secoua la tête de droite à gauche en soupirant: les jeunes étaient vraiment tous pareils! Il leva la tête vers l'arbre et aperçu le trou dans le tronc du végétal qui servait de nid au jeune hibou: il fallait qu'il le réchauffe avant de le replacer dans son nid, sinon, il risquait de mourir de froid avant que ses parents ne rentrent de leur chasse au mulot. Le Volturi cala donc tendrement et confortablement le petit rapace au creux de son bras gauche, et caressa tout doucement le sommet de sa tête, pour le rassurer, en chuchotant:

"Chodladh, ag breathnú mé thar tú..." [= Dors, je veille sur toi...]

Ambrose s'assit sur un enchevêtrement de trois grosses racines et attendit. Alors que le petit rapace nocturne dormait, les plumes ébouriffées pour avoir plus chaud, notre Messager sentit l'odeur d'un autre vampire: et cet autre vampire arrivait dans sa direction...
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MessageSujet: Re: Une rencontre... imprévue! (Carlisle)   Une rencontre... imprévue! (Carlisle) I_icon_minitimeSam 8 Oct - 23:39

C’était un de ces beaux jours dans la ville de Forks. Je ne parle pas de ces jours où le soleil brille et où la chaleur réchauffe les corps. Non, ces jours là, ici, on ne les entrevoit que trop peu et d’ailleurs, j’ai tendance à ne pas les aimer, car je dois rester enfermé.
Un beau jour pour nous vampire, c’est quand les nuages forment un tapis uniforme blanc laiteux dans le ciel. C’est quand la température est assez douce pour pouvoir sortir sans manteau et être à l’aise.
C’est un jour comme aujourd’hui.
Un de ces jours, rare, où je ne rentre pas tout de suite à la maison après le travail. Car alors, j’aime me balader dans la forêt en solitaire. Le bois y a une ambiance très particulière, silencieuse, comme en attente d’une quelconque catastrophe. J’aime ce calme qui permet à mon esprit de remettre ses idées en ordre. Parfois j’en profite aussi pour me promener en essayant de ne penser à rien. Chose bien difficile lorsqu’on est un vampire.
C’était un jour comme celui-là aujourd’hui. J’étais parti en promenade dès la fin de ma garde en début d’après midi après être rentré me changer rapidement. Au petit trot, je prévoyais de me sustenter si je tombais sur une proie alléchante, même si je n’avais pas particulièrement soif, comme le démontraient mes prunelles d’un ambre à peine foncé.
Je pénétrais dans la forêt du pas sûr de celui qui parcourt les lieux depuis des années. Je connaissais chaque coin d’herbe, chaque arbre, chaque particularité de la forêt dans un rayon d’une vingtaine de kilomètre autour de ma demeure. Et ce que je ne connaissais pas par cœur, je le sentais vibrer en moi comme grâce à un sixième sens. Ma vision, mon audition et mon odorat me rendaient capable d’identifier et de localiser n’importe quelle espèce vivante autour de moi. Rien ne pouvait m’échapper.

Habituellement, j’avais un trajet particulier pour ce genre de promenade. Je passais par les montagnes pour rejoindre les rives du lac Crescent. Aujourd’hui, je dus faire un léger détour car je sentis l’odeur de plusieurs humains. Les coups de feu lointains que j’entendis me confirmèrent qu’une partie de chasse était en cours. Voilà qui mettait mon propre projet à l’eau car tous les animaux allaient fuir. Et même s’il me serait aisé de les rattraper, je n’avais pas assez soif pour entreprendre une telle battue.
Je me rendis donc simplement au lac et retrouvais avec délectation ma place préférée. Je venais souvent avec Esmée à cet endroit pour regarder les étoiles en écoutant le clapotis de l’eau. C’était un lieu qui n’appartenait qu’à nous et si je me concentrais fortement, je pouvais même sentir son odeur encore présente légèrement sur les brins d’herbe.
Je m’allongeais et m’appliquais à ne penser plus à rien. Mais le cerveau n’est pas quelque chose que l’on peut éteindre. Tout au plus pouvons-nous penser « de ne plus penser ». Aussi, bien vite, elles m’échappèrent et partirent vers les derniers événements. Le mariage de Bella et Edward. Leur départ pour l’île. La tristesse de Jake.
J’appréhendais sa réaction quand le temps serait venu de la transformer. J’avais peur que la meute n’en vienne à nous attaquer. Mais entre violer la promesse d’Alice à Aro, ou violer la mienne à Black, au fond de moi, je savais quel serait le pire châtiment. D’autant que si nous pouvions disparaître aux yeux des Quileutes, il en serait bien moins aisé de le faire pour les Volturis. Même impossible. Et je commençais à me demander quand Jane nous ferait l’horreur d’une petite visite pour vérifier que le serment avait bien été tenu.
Enfin… Pour le moment Bella et Edward étaient au soleil, dans un lieu connu de trop peu de gens pour être en danger des Volturis.
Je me relevais en soupirant. Si être venu ici m’avait un peu détendu, je n’avais pas réussi à totalement lâcher prise comme d’habitude. Je regardais encore quelques secondes l’eau miroitante du grand lac qui reflétait les multiples monts l’entourant. Au loin, j’entendais les quelques voitures passant sur la route 101 comme si elles étaient derrière moi. Je notais plus proche, la présence d’une petite chute d’eau qui invitait à la relaxation. Comme j’aimais cet endroit. Avec l’Alaska c’était l’un des rares lieux qui conciliait beauté, calme et praticité : la couche de nuage quasi-permanente nous permettant de mener une vie presque normale.
Je me remis en marche, laissant le lac derrière moi pour retrouver les montagnes et la forêt. Au bout de plusieurs minutes de marche, un bruit attira mon attention. Comme un hululement. Il était rare que les hiboux se manifestent en pleine journée et j’eus soudain l’espoir qu’un ours ait dérangé l’animal endormi. J’allais pouvoir le débarrasser de son gêneur. Ce fut presque sans y penser que mon corps bougea dans la direction du bruit… Jusqu’à ce que je sente une odeur inconnue. Un vampire. Mâle. Un vagabond peut être ?

Pour m’en assurer, je continuais mon chemin, plus prudent cependant. Arrivé non loin de l’étranger, je découvris sa silhouette assise au pied d’un arbre. Il arborait la capuche bien reconnaissable des Volturis. Mais ce ne fut qu’en voyant son visage – plutôt en ne le voyant pas - que je me sus que je n’aurais pas dû être aussi curieux. Et maintenant c’était trop tard. Non seulement il m’avait senti mais il m’avait vu.
Mon seul atout était d’avoir vécu parmi les Volturis. Je connaissais leurs coutumes, et j’étais – censément – un ami d’Aro. Je mis mes mains dans mes poches pour paraître décontracté en me faisant l’étrange réflexion que je devenais paranoïaque. Depuis ce qu’il s’était passé avec James et son clan, je devenais de plus en plus méfiant avec mes congénères. Il était décidément difficile d’être bienveillant avec tout le monde quand on avait une famille à protéger…

- Bonjour…

Pouvais-je donner l’impression que je ne faisais que passer ? Mon regard balaya rapidement le vampire et je ne pus m’empêcher de sourire légèrement à la vue d’un jeune hibou Grand-Duc de Virginie calé au creux de son bras. Quelqu’un qui portait un animal aussi affectueusement dans ses bras, ne pouvait pas être mauvais…
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MessageSujet: Re: Une rencontre... imprévue! (Carlisle)   Une rencontre... imprévue! (Carlisle) I_icon_minitimeDim 9 Oct - 14:55

Ambrose sentait l'autre vampire approcher, toujours plus près, jusqu'à ce qu'enfin, une voix le salue distraitement, sur le ton de la conversation. Le Volturi répondit machinalement:

"Bonjour."

Puis, cessant temporairement de caresser le petit hibou, il leva la tête vers l'inconnu et aussitôt, quelque chose lui sauta aux yeux, et cela ne l'enchanta guère: les yeux du vampire étaient de couleur ambrée, ce qui ne pouvait signifier qu'une chose. Son interlocuteur était un végétarien, un vampire qui se nourrissait de sang animal... La mine d'Ambrose se décomposa avant de se renfrogner: évidemment, ce ne fut pas visible puisqu'il avait ses masques sur le visage. En revanche, son regard se fit sombre et c'est d'un regard noir qu'il toisa l'étranger: pour une mauvaise journée, il n'aurait pas pu tomber mieux! Un vampire végétarien... Pourquoi fallait toujours que ça tombe sur lui, hein? Franchement... D'une voix froide et sèche, il entama une conversation:

"Je vois que je ne suis pas le seul à avoir eut l'idée de me balader dans le coin, aujourd'hui..."

Un grattement détourna l'attention du Messager, qui leva la tête et eut une bonne surprise: les parents du jeune hibou étaient perchés sur une branche devant leur nid, avec un mulot chacun entre leurs serres. Ils étaient apparemment inquiets, car ils regardaient frénétiquement dans tous les recoins du nid pour essayer d’apercevoir leur petit, évidemment en vain. Ambrose émit un bref hululement pour attirer l'attention des deux rapaces, qui baissèrent la tête vers lui. Ils leur dit alors:

"Leanbh atá anseo: tite ó nead" [= Bébé est ici: tombé de nid.]

"Donne bébé: vent froid..." hulula la femelle.

Le Volturi acquiesça en silence et, avec sa seule main droite de libre, il grimpa prestement dans l'arbre et s'assit sur une branche, en équilibre, le temps de déposer délicatement l'oisillon au centre du nid, avant de l'entourer du duvet et des aiguilles de pin que contenait ce dernier, pour lui tenir bien chaud. Après cela, il laissa les parents du petit entrer dans leur nid et descendit de son perchoir d'un seul bond, atterrissant quatre mètres plus bas comme s'il venait juste de sauter de son canapé.

Il se rassit sur l'enchevêtrement de racines du pin bleu et replongea son regard rouge sombre dans celui du vampire végétarien: il ne faisait même pas exprès d'être antipathique à ce point-là. C'était naturel! Il n'y pouvait rien: il n'avait jamais comprit comment on pouvait se nourrir de créatures aussi innocentes que les animaux. Ils ne faisaient rien, ne demandaient rien et souhaitaient simplement vivre en paix. Les humains en revanche, étaient cruels, égoïstes, prétentieux, égocentriques, et ne faisaient jamais rien si cela ne leur apportait pas de profit: et ça, Ambrose le trouvait insupportable! Les humains méritaient largement de mourir: pas les animaux.
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MessageSujet: Re: Une rencontre... imprévue! (Carlisle)   Une rencontre... imprévue! (Carlisle) I_icon_minitimeLun 10 Oct - 21:39

L'air semblait se réfrigérer autour de moi. Je ne mis pas longtemps à me souvenir de cette sensation, tant de fois ressentie lorsque je vivais en Italie avec le clan. Cette sensation que vous êtes jugé d'un seul regard. Qu'en un coup d'œil votre interlocuteur croit tout savoir de vous et vous met déjà plus bas que terre... Et comme à l'époque je dus réfréner un sentiment de révolte pour privilégier la tristesse d'être en face d'un être si prompt à juger par les apparences.
Enfin, du moins avait-il répondu à mes salutations. Cependant le regard qu'il me lança fit courir un long frisson le long de mon échine. Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter un tel regard ? Avais-je tué quelqu'un de sa famille ? Je me figeais, sentant le vampire en moi mépriser ce genre d'attitude.


"Je vois que je ne suis pas le seul à avoir eut l'idée de me balader dans le coin, aujourd'hui..."
- Non, en effet. Le temps est parfait pour une promenade...

Etions-nous vraiment en train d'avoir une conversation alors que nous nous toisions comme des chats prêt à bondir ? Du moins j'avais cette impression lorsque mes yeux croisaient les siens. J'avais rarement senti autant d'animosité dans un regard, surtout dès le premier échange. En général j'avais le contact plutôt facile...
Et puis, il détourna son attention vers des oiseaux qui revenaient à leur nids. Qu'avaient donc ces oiseaux de si important ?
Je les regardais se poser en douceur sur les branches et chercher quelque chose. La mère avait soudain l'air inquiète (si on peut dire cela d'un oiseau) et je fis le lien avec le petit que le vampire tenait dans ses bras. Ce ne pouvait pas être un en cas. Non seulement la couleur bien rubis de ses yeux m'interdisait de le penser, mais en plus, la petite taille de l'animal ne lui aurait absolument pas suffit même pour des amuses bouches.
Soudain, le vampire fit quelque chose qui me fit écarquiller les yeux. Je rêvais ou il était en train de parler avec ces animaux ? Il avait un don incroyable !
Je suivis avec curiosité et surprise l'échange entre le vampire et l'oiseau d'autant plus lorsqu'il monta dans l'arbre pour remettre le petit sans que les deux parents n'aient le moindre frémissement. C'était un comportement que je ne comprenais pas. Même les humains, pour la plupart sentaient notre différence et nous évitaient.
Les animaux étaient doté d'un sixième sens au moins aussi développé que le leur, et eux, ne fuyaient pas ?
C'était un pouvoir fascinant et je ne m'étonnais pas qu'Aro ait voulu le posséder.
Pour ma part, je n'imaginais pas pouvoir vivre avec un tel don. Entendre ce que mes proies me disaient avant de mourir, je crois que je ne pourrais pas le supporter... C'était aussi pour cela que je ne pouvais pas me nourrir d'humains...
Son regard me revint soudain en mémoire. Ce regard haineux au possible. Ce regard qui revenait sur moi à présent, toujours aussi froid. Meurtrier. Je ne comprenais pas ce qui me valait autant de haine... De la part des Volturis j'avais l'habitude de moqueries, de dédain mais de haine, c'était très rare...

Je fis deux pas en arrière pour aller m'adosser contre un arbre dans une attitude que je voulais détendue. Je prévoyais d'échanger quelques mots de politesse et de m'en retourner chez moi...

- Que nous vaut l'honneur de la présence d'un Volturi dans nos vertes contrées ?

Etait-il venu pour nous espionner ? Etait-il l'annonciateur de la venue de Caius que nous redoutions ?
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MessageSujet: Re: Une rencontre... imprévue! (Carlisle)   Une rencontre... imprévue! (Carlisle) I_icon_minitimeMer 12 Oct - 15:05

Ambrose se rendit compte de l'intensité et de l'animosité de son propre regard quand le végétarien lui rendit un regard plein d'incompréhension. Le Volturi se leva et fit quelques pas en fixant le sol, tournant en rond pendant deux ou trois minutes pour essayer de se calmer. Peine perdue. Il inspira à fond et expira lentement plusieurs fois d'affilée. Encore raté. Quoique... il se sentait un peu plus zen, mais pas encore suffisamment pour pouvoir discuter calmement avec le végétarien sans avoir envie de lui coller une baffe. D'ailleurs, l'inconnu lui rappelait quelqu'un. Il était certain d'avoir déjà vu sa bobine quelque part, mais voilà: où ça? Le vampire sembla tout d'un coup suspicieux, et posa une question tout à fait appropriée à l'étrangeté du moment:

"Que nous vaut l'honneur de la présence d'un Volturi dans nos vertes contrées?"

Et bien voilà, ça y est! Ambrose se souvenait à présent où il l'avait déjà vu: à Volterra, il y a un certain temps: il ne l'avait vu qu'une fraction de secondes, au détour d'un couloir, alors qu'il venait d'arriver quelques années plus tôt. Le végétarien s'était déplacé pour s'entretenir avec Aro de je ne sais quoi de plus ou moins important. Malheureusement, s'il se souvenait de son visage, son nom lui échappait totalement: la seule chose dont il se souvenait, c'est qu'il était médecin et qu'il habitait dans la petite ville de Forks, à quelques miles d'ici. Ambrose tenta de se détendre un peu avant de répondre:

"Une simple mission préventive à Port Angeles. Mon avion ne repart que dans deux jours, et c'est seulement en pleine nature que je me sens chez moi: alors, j'en profite."

Encore raté: il avait de nouveau parlé sur un ton froid, agressif, comme s'il reprochait au végétarien toutes les pires horreurs du monde. Un mouvement furtif dans le ciel attira son attention. En levant la tête, il vit un corbeau qui planait en cercles au-dessus d'eux. Le Volturi n'hésita pas un instant et poussa un cri étrange qui ressemblait au croassement d'un corbeau: l'oiseau baissa la tête vers le sol et aperçu les deux vampires. Il sembla hésiter un moment, puis descendit finalement en piquée pour venir se poser à deux mètres des prédateurs bipèdes. Ambrose se baissa et tendit son poing droit ganté de noir vers l'oiseau, qui s'approcha en sautillant, perplexe. Le Volturi susurra quelques mots en gaélique au charognard et finalement, ce dernier grimpa sur le dos de la main de notre vampire masqué, qui se releva lentement. Les yeux noirs et sans fond du corvidé se posèrent sur lui, et c'est alors, et seulement alors, qu'Ambrose se sentit réellement apaisé. Son visage se détendit et son regard dur comme la pierre se fit plus doux. Ce n'est qu'à cet instant qu'il osa s'adresser à nouveau au vampire inconnu:

"Je m'appelle Ambrose O'Connor, Messager et Représentant officiel de la famille Volturi. Je vous ai très probablement semblé antipathique depuis tout à l'heure, et j'en suis navré. Mais je n'ai jamais beaucoup apprécié les vampires végétariens: les animaux sont ma seule véritable famille depuis longtemps. Vous voyez donc ce que je veux dire..."

Le corbeau sautilla sur le manteau de notre Messager et remonta le long de son bras pour venir s'installer sur son épaule: l'oiseau étira l'une de ses ailes et entreprit de lisser nonchalamment son plumage avec son bec couleur charbon.

"Il me semble vous avoir déjà vu à Volterra, il y a longtemps. Hélas, si je retient bien les visages, je n'ai malheureusement pas la mémoire des noms..."

De plus en plus, Ambrose se disait que son rôle de Messager et Représentant était difficile: la diplomatie était obligatoire, et lui n'arrivait même pas à rester neutre face à un végétarien... Décidément, fallait vraiment qu'il l'aime, ce job...
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MessageSujet: Re: Une rencontre... imprévue! (Carlisle)   Une rencontre... imprévue! (Carlisle) I_icon_minitimeDim 16 Oct - 17:48

Je me sentais vraiment mal à l'aise en la présence de ce nouveau vampire. C'était un sentiment qui ne m'était pas familier, car en général j'aimais les nouvelles rencontres et je savais toujours trouver la bonne voie pour que celle-ci soit agréable. Mais en ce moment, je ne trouvais pas de moyen d'apaiser cette tension palpable.
Avec incrédulité, je me mis à regarder le vampire se lever pour faire quelque pas comme s'il cherchait à maîtriser ses émotions. Mais je ne comprenais pas pourquoi il avait un tel besoin. Et puis soudain, peut être grâce à ma question, il sembla retrouver l'usage de la parole.

"Une simple mission préventive à Port Angeles. Mon avion ne repart que dans deux jours, et c'est seulement en pleine nature que je me sens chez moi: alors, j'en profite."

Imperceptiblement je me détendis aussi. A moins qu'il ne m'ait menti, il n'était pas venu pour vérifier la transformation de Bella. Cependant, j'étais vraiment soulagé qu'elle soit à des centaines de kilomètres de là.
Mon apaisement dura peu longtemps cependant. Le timbre de sa voix n'augurait rien de bon. Comme si sa mission préventive ne l'avait pas satisfait et qu'il pourrait passer ses nerfs sur le premier venu.... Malheureusement, je semblais être cet individu. Et pourtant, je devinais qu'il y avait quelque chose de plus personnel dans son agressivité.

Nous levâmes ensemble la tête alors qu'un oiseau planait au dessus de nous. La propension des vampires à surveiller leur environnement était assez stupéfiante pour que nous ayons à ce point les mêmes réactions.... Même si ce n'était pas les mêmes raisons qui nous poussaient à agir.
Il semblait être attiré par le corbeau quand celui-ci m'indifférait totalement. Même si j'aimais plus ou moins les animaux, je ne les voyais que comme nourriture potentielle, ou compagnon amical pour certaines espèces. Les oiseaux ne rentraient dans aucune catégorie. Aussi, seul le mouvement avait attiré mon regard.

Mais pas pour le vampire en face de moi. Une fois encore, j'eus une démonstration à laquelle je restais pantois.
Un cri ressemblant à celui du corbeau sortit des lèvres du vampire et l'oiseau entama une descente pour venir se poser non loin de nous. Je n'avais jamais vu de corbeau d'aussi près sans qu'il ne s'envole. L'animal arborait un plumage d'ébène d'où ressortait quelques reflets marronnés. Ses yeux et sa tête étaient sans cesse en mouvement pour surveiller autour de lui à chaque seconde. Je ne le sentais pas à l'aise du tout et pourtant, il sautilla jusqu'au poing de mon compagnon après que celui-ci eut murmuré quelques mots dans une langue que j'avais déjà entendu mais dont je ne remettais plus le nom.
Et là, une métamorphose s'opéra. Comme si le vampire avait retrouvé sa moitié et se calmait d'un coup, ses yeux se détendirent et il m'adressa enfin la parole en premier. Presque sans aucune animosité.

"Je m'appelle Ambrose O'Connor, Messager et Représentant officiel de la famille Volturi. Je vous ai très probablement semblé antipathique depuis tout à l'heure, et j'en suis navré. Mais je n'ai jamais beaucoup apprécié les vampires végétariens: les animaux sont ma seule véritable famille depuis longtemps. Vous voyez donc ce que je veux dire..."

Oh !!! Je retins de faire un pas en arrière tant je comprenais sa haine et ne pouvant rien y faire, le vampire en moi ne voyait que la fuite. Bien sûr... Vu la relation fusionnelle qu'il semblait avoir avec les animaux, il était normal qu'il déteste les vampires de mon espèce. J'acquiesçai en silence, ne sachant quoi répondre pour ma défense. Dans le même temps, j'admirais l'oiseau qui prenait l'épaule d'Ambrose comme un perchoir des plus confortables.

"Il me semble vous avoir déjà vu à Volterra, il y a longtemps. Hélas, si je retiens bien les visages, je n'ai malheureusement pas la mémoire des noms..."

Je réfléchis quelques secondes. Non, je ne l'avais jamais vu. Surtout pas à Volterra, période de ma vie dont je me souvenais particulièrement car elle était une des plus belles et une des pires de ma vie. La plus belle car j'y avait découvert des tas de choses, j'avais appris qu'il existait des vampires qui ne ressemblaient en rien à ceux vivant dans les égouts, qui m'avaient transformé,. J'avais profité aussi de leur immense bibliothèque jusqu'à en avoir lu chaque livre. Et j'avais rencontré Lyra...
La pire car je passais mon temps à ignorer les railleries et les tentatives désespérés de mes hôtes pour me faire changer d'alimentation. Je devais résister à des meurtres sanglants à quelques mètres de moi. Une torture.

Et peu importait le souvenir que je faisais revenir à moi, cet homme n'était pas dedans.

" Hmmm... J'ai vécu quelques décennies à Volterra en effet, mais il y a très longtemps... Au XVIII é siècle... "

J'eus un petit sourire en revoyant le tableau qui trônait dans mon bureau. Les Volturis en avaient sûrement quelques uns aussi et il les avait sûrement vu...

" Peut être m'avez-vous vu sur des peintures... Cela étant, je suis malpoli de ne pas m'être présenté. Je m'appelle Carlisle Cullen. Je suis médecin à Forks et nous avons une résidence principale ici... Donc... Si je peux me permettre de vous demander de chasser loin de cette ville..."

Il n'aimait pas que je chasse les animaux, moi je n'aimais pas que l'on chasse les humains qui vivaient près de chez moi. C'était d'ailleurs une réflexion assez cocasse de se dire que les humains les mieux protégés étaient ceux qui vivaient proche des vampires. Volterra, Forks, Dénali... Très peu de victime étaient recensées dans ces villes.

De nouveau, mon regard se posa sur le corbeau toujours posé sur son épaule. Aro m'avait transmis sa passion pour les dons. Si lui voulait les posséder, moi je voulais juste en savoir plus et étudier les incroyables capacités que certains vampires possédaient.

" Vous avez un don incroyable... Vous leur parlez ?"
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MessageSujet: Re: Une rencontre... imprévue! (Carlisle)   Une rencontre... imprévue! (Carlisle) I_icon_minitimeVen 16 Déc - 10:46

[Méga désolée de l'attente! *se fiche une baffe à la Gibbs et sort*...]




Le végétarien se présenta sous le nom de Carlisle Cullen, et aussitôt, le déclic se fit dans l'esprit d'Ambrose: mais bien sûr! La grande peinture au-dessus de la cheminée de la salle de détente! Voilà où il avait déjà vu le médecin! Décidément, il fallait vraiment qu'il fasse un effort de concentration, ces temps-ci: il semblerait que sa mémoire lui joue des tours quand il en avait vraiment besoin. Et il pensait déjà savoir d'où venait ce problème: la frustration. Aro l'envoyait presque toutes les semaines en mission dans tous les coins du monde, et notre Messager n'avait, du coup, plus de temps pour s'occuper réellement de ses animaux... Il fallait vraiment qu'il se trouve un nouveau rythme de travail: sinon, il n'arrivera plus du tout à s'occuper de ses protégés!

Le Volturi sortit de ses pensées en entendant le docteur lui demander de ne pas chasser dans le coin: il fut très tenté de lui demander 'qu'es-ce que ça fait si je le fait quand même?' d'un ton provocant, mais il chassa cette pensée de son esprit, car il savait que c'était son antipathie contre les végétariens qui lui disait de réagir ainsi. Il fit jouer son self-control et sa diplomatie finit par reprendre le dessus.


"J'ai déjà... déjeuné près de l'aéroport en arrivant, ce matin. Et je ne resterais pas dans le coin très longtemps: je repartirais vers Seattle d'ici demain soir."

Ambrose essaya d'ajouter quelque chose d'amical dans sa phrase, mais il ne trouva rien. Il chercha quelque chose de sympathique à dire à son interlocuteur, mais rien ne lui venait à l'esprit. Ce fut le docteur qui lui posa une question à laquelle le Volturi ne put s'empêcher de sourire sous ses masques:

"Vous avez un don incroyable... Vous leur parlez?"

Le Messager caressa le jabot du corbeau du bout des doigts avant que l'oiseau ne vienne poser sa tête plumeuse contre sa joue, dans une parfaite imitation de câlin. Puis, il resta encore quelques instants sur l'épaule du Volturi avant de s'envoler vers l'immensité du ciel. C'est alors qu'Ambrose répondit à la question de Carlisle:

"Oui. Je les comprend, je leur parle, et parfois ils m'obéissent aussi. Néanmoins, je ne les forcent à rien: s'ils m'obéissent, c'est uniquement parce qu'ils le veulent bien."

Même s'il ne le disait pas tout haut, Ambrose adorait parler des animaux: ils étaient sa passion. Ils étaient ses amis. Ils étaient ses confidents. Ils étaient... sa famille. Alors que les humains... Mais il ne faut quand même pas croire qu'Ambrose haïssait tous les humains: loin de là! Par exemple, combien de fois avait-il déjà eut des problèmes avec Caïus, parce qu'il s'était sauvagement jeté sur Alec quand celui-ci voulait faire d'une humaine et de ses enfants son déjeuner du jour... C'était d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles les autres Volturis profitaient de l'absence d'Ambrose pour dîner comme ils le voulaient, et ça avait le don de rendre notre Messager fou de colère... Mais bref. Que pouvait-il y faire? Il décida de changer l'orientation de ses pensées et trouva enfin quelque chose à demander à son interlocuteur:

"Pourquoi êtes-vous végétarien? Pardonnez la stupidité et l'indiscrétion de ma question, mais j'avoue que je ne comprends pas..."

Et il était sincère quand il disait qu'il ne comprenait pas comment on pouvait se nourrir de l'innocence la plus pure...
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MessageSujet: Re: Une rencontre... imprévue! (Carlisle)   Une rencontre... imprévue! (Carlisle) I_icon_minitimeMar 20 Mar - 21:30

HJ: Je peux me retourner un baffe Gibbs aussi ! XD

"J'ai déjà... déjeuné près de l'aéroport en arrivant, ce matin. Et je ne resterais pas dans le coin très longtemps: je repartirais vers Seattle d'ici demain soir."

J'hochais la tête de remerciement. Un vampire, surtout se nourrissant d'humain pouvait passer aisément deux semaines sans boire, même si en général, ils étaient trop gourmands pour en avoir la patience. Les gens d'ici seraient sauf. A ma question, l'homme eut un échange d'affection avec l'animal avant que celui-ci ne retrouve la liberté des cieux.

"Oui. Je les comprend, je leur parle, et parfois ils m'obéissent aussi. Néanmoins, je ne les forcent à rien: s'ils m'obéissent, c'est uniquement parce qu'ils le veulent bien."
- C'est un don fabuleux. Vous devez être rarement seul...

Pouvoir parler avec les animaux pouvait être un très bon avantage tout de même. Ils avaient des yeux partout, étaient particulièrement discrets puisqu'en général les vampires ne faisaient pas attention à eux. Je comprenais pourquoi Aro l'avait mis à son service.

"Pourquoi êtes-vous végétarien? Pardonnez la stupidité et l'indiscrétion de ma question, mais j'avoue que je ne comprends pas..."

J'eus un léger sourire. Cette question, on me l'avait mainte fois posée. Mais jamais je n'avais dû défendre mon point de vue face à un passionné... Que dis-je, un fusionnel - des animaux. Je tentais cependant, si habitué à cette réponse que les mots sortirent tout seuls de mes lèvres.

- Je ne veux pas être un meurtrier... Si je le pouvais, je ne me nourrirais pas du tout. Mais dans l'absolu, les animaux restent ce qui se rapproche le plus de mon alimentation humaine. Je préfère sauver des vies...

Je savais bien que l'homme restait sceptique. Je devais avouer que moi-même, en voyant les horreurs que les humains pouvaient faire, il m'était arrivé de me demander à quoi bon. C'était bien rare heureusement, et à chaque fois que cette pensée me traversait l'esprit, je trouvait toujours le regard d'un enfant ou le sourire joyeux d'une personne pour me rappeler qu'on ne peut incriminer des individus par la faute de certains autres.
J'eus un petit sourire. Presque hésitant avant d'oser poser la question que je retournais le plus souvent.

- Et vous ? Pourquoi vous nourrissez-vous d'humains ? Comment décidez-vous de qui doit vivre ou mourir ?
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MessageSujet: Re: Une rencontre... imprévue! (Carlisle)   Une rencontre... imprévue! (Carlisle) I_icon_minitimeDim 25 Mar - 20:16

[HJ: Au moins, comme ça, on est quitte! XD]



"Et vous? Pourquoi vous nourrissez-vous d'humains? Comment décidez-vous de qui doit vivre ou mourir?"

Ah! La question possédant la réponse la plus évidente qui soit. Enfin... évidente aux yeux d'Ambrose. Le Volturi esquissa un sourire sous son masque, sourire qui sembla se refléter dans ses yeux car ces derniers brillèrent une fraction de seconde d'un éclat malicieux, avant de redevenir aussi impassible qu'au départ.

"Pour la même raison que vous ne pouvez vous nourrir d'humains: entendre un être si pur et si innocent qu'un animal hurler de peur en vous voyant lui sauter dessus, ou tenter vainement de contre-attaquer, ou s'enfuir avec l'énergie du désespoir... c'est au-dessus de mes forces. Voir la peur dans leurs yeux brillants, et comprendre quel monstre vous êtes d'oser ne serait-ce qu'envisager de prendre une vie si pure, une vie d'une innocence extrême, est le poids le plus lourd que ma conscience puisse porter."

Le Messager irlandais laissa passer un instant de silence, juste pour que le végétarien ai le temps de se faire des images préconçues de lui, pour mieux briser ces dernières, et ainsi lui faire comprendre toute la portée de ses sentiments.

"Pour la même raison, je ne me nourrit jamais de femmes ou d'enfants humains. Souvent, je me suis violemment opposé à Alec et Caïus car ils souhaitaient faire d'une femme ou d'un enfant leur dîner. J'ai la chance d'être têtu et surtout, d'être précieux aux yeux d'Aro: ce qui m'a permis d'avoir le dernier mot plus d'une fois tout en ressortant quasi indemne de ces oppositions. Malheureusement, ils profitent souvent du fait que je sois en mission pour se sustenter comme ils le souhaitent, et je n'y peux pas grand-chose..."

Nouvelle pause: Ambrose tenta de deviner ce que pouvait penser son interlocuteur de lui à cet instant, et se prit à espérer que ce soit positif. Mais qu'es-ce qu'il lui prenait? Pourquoi voulait-il que le végétarien... Carlisle le trouve sympathique? Décidément, le Volturi commençait à se trouver lui-même ridiculement pathétique...

"Mes cibles sont toujours des hommes, et j'avoue avoir un faible pour les tueurs en série, ainsi que les pédophiles: ceux-là ont le sang le plus délicieux qui soit, en particulier quand ils comprennent ce que nous sommes et qu'ils voient leur fin arriver avec nos crocs sur leur gorge... Mais je m'égare: cela me donne soif rien que d'y penser, aussi, je crois que je vais cesser de..."

Un bruit lointain stoppa net le Volturi dans sa phrase: un bruit qui se rapprochait. Un bruit violent, comme répercuté en écho: un coup de feu... Ambrose sentit progressivement l'alléchante odeur du sang qui s'approchait, de plus en plus près, jusqu'à ce que... une biche blessée ne déboule en trébuchant près des deux vampires qui discutaient! La biche boitait sévèrement de la cuisse droite, et Ambrose n'eut pas besoin de regarder sa blessure pour comprendre qu'on lui avait tiré dessus. L'animal croisa le regard du Messager, et le temps sembla se figer: le Volturi lu dans les yeux de l'ongulé la peur et la souffrance, et cela lui fit voir rouge... Des pas et des aboiements s'approchaient d'ici, et Ambrose sentit malgré lui un rictus cruel étirer ses lèvres: un chasseur... Il voulait lui faire subir des choses pas très sympathiques, mais se rappelant la présence de Carlisle près de lui, un grognement frustré sortit de sa gorge.

Le chien fut le premier à déboucher dans la clairière. D'un seul regard, Ambrose fit s'immobiliser l'animal. Le chien, sentant la colère du Volturi, laissa échapper un gémissement avant de se coucher par-terre et de ne plus bouger. Le maître du canidé arriva juste derrière ce dernier, et il eut un mouvement de recul en voyant le regard haineux et meurtrier que lui lançait le Messager. La biche, ne supportant plus son propre poids, s'allongea dans l'herbe, non sans être venue se réfugier d'abord derrière son défenseur du jour. Le chasseur regarda alternativement les deux vampires, la biche et son chien sans comprendre, complètement perdu, avant qu'Ambrose ne s'avance vers lui. Par respect pour Carlisle, il ne blessa pas l'homme: mais il lui arracha le fusil des mains et, après un temps d'arrêt où le temps sembla s'être figé à nouveau, le Volturi, d'un seul geste circulaire du bras, brisa le fusil en le fracassant au sol.

S'approchant prestement du type interloqué, Ambrose l'attrapa par le col et plongea son regard meurtrier dans le sien. D'une voix menaçante et lourde de colère, il s'adressa au chasseur d'un ton étonnamment calme, ce qui ne le rendait que plus terrifiant encore:


"Vous allez rentrer chez vous, là, tout de suite, et vous jetterez toutes vos saletés d'armes dans un broyeur. Si jamais vous touchez encore une seule fois à un animal pour le pur plaisir de le faire souffrir... vous le regretterez amèrement: vu?"

Ambrose vit le type acquiescer prestement, visiblement terrorisé, mais attendit quelques instants avant de le lâcher: il eut du mal à libérer l'homme de sa poigne, et, s'il se serait écouté, il l'aurait sûrement châtié. Pas tué, non: mais il lui aurait fait suffisamment mal pour dégoûter le type de la chasse à tout jamais! L'humain, comme en état de choc, tituba en marche arrière sans quitter le Messager des yeux, avant de jeter un coup d’œil à Carlisle et de tourner les talons pour s'enfuir en courant presque, son chien sur ses talons.

Ambrose ne put regagner son calme et sa contenance, trop furieux contre le chasseur. Il serrait les poings à s'en casser les doigts, et fut obligé de se mordre brutalement la lèvres pour se retenir de courir à la poursuite du type pour se venger. Son sang lui emplit la bouche, et le goût métallique et salé du liquide réussit à l'apaiser un minimum pour lui rendre ses facultés mentales: tournant, avec beaucoup de mauvaise grâce, le dos à la direction où était partit le chasseur, le vampire se retourna vers la biche, qui eut un sursaut quand le regard encore furieux du prédateur se posa sur elle. Se rendant compte de son état émotionnel, Ambrose sentit toute sa colère retomber devant la réaction apeurée de la biche. Il ne voulait pas qu'Elle ai peur de lui. Il ôta ses gants et les fourra dans ses poches, avant de venir s'agenouiller à côté de l'arrière-train de l'ongulé. Il lança ensuite un regard à Carlisle, avant de lui demander:


"Elle a du plomb dans sa blessure... Vous êtes médecin: vous pouvez la soigner?"

Bon d'accord, être médecin et être vétérinaire, c'était deux choses différentes: mais si Ambrose demandait cela, c'était surtout parce que, entant que médecin Carlisle avait sans doute chez lui tous les instruments nécessaires pour soigner une blessure. Ambrose pourrait soigner l'animal: mais sans instruments, impossible de faire du bon travail...
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