Terreur en forêt [PV Rosalie]

J'étais allongé sur le dos. La dernière chose dont je me souvenais, c'était une voiture noire fonçant vers moi. J'entendais tout autour de moi. Mais tout à coup, ce brouhaha incessant se stoppa. Que se passait-il ? Le lit, ou alors le brancard qui était certainement sous moi était devenu humide. Avais-je mouillé mon lit ? Non, ça ne pouvait pas être ça, je n'aurais pas pu le mouiller jusqu'à ma tête. J'essayai d'ouvrir mes yeux, mais il m'en était impossible. Mes pieds alors. Après un effort colossal, j'arrivai enfin à bouger un orteil, puis deux, puis trois et pour finir le pied complet, puis le deuxième. Passons aux mains et au bras maintenant. Oui, ça y est, je peux les bouger. Je n'étais donc pas si amoché que ça de mon accident. A moins que. . .

Je me relevais rapidement, trop rapidement, car ma tête me tournait et je dus m'appuyer sur. . . Mais qu'est-ce que c'est ça ? Pas un médecin en tout cas, c'était bien trop dur. Un. . . Un arbre ? Non, impossible. Pourquoi mettraient-ils un arbre dans un hôpital ? Si seulement j'arrivais à ouvrir mes yeux.

Je restai planté là, appuyé contre je ne sais quoi à attendre, attendre que mes yeux s'ouvrent pour savoir où je pouvais bien me trouver. Je pus cependant constater que je n'avais pas de chaussure, chose assez étrange à mon goût. Et plus étrange encore je n'avais pas de jeans et de T-shirt. Je n'étais pas nu, car je sentais quelque chose sur moi. On aurait dit une sorte de robe. Mais qu'est-ce que je faisais avec ça sur moi ?

Au bout de quelques minutes qui était l'équivalent d'une éternité, mes yeux s'ouvrir. Qu'elle ne fut pas ma surprise de me retrouver un plein milieu d'une forêt et surtout d'être vêtu d'un habit d'hôpital. Serais-je devenu fou ? Très sincèrement, à l'heure actuelle, je n'en savais rien.

J’examinais l’environnement dans lequel je me trouvais. La terre sous mes pieds était humide. Quelques gouttes tombaient des feuilles des arbres au-dessus de moi. Il faisait sombre, mais je ne pouvais pas savoir si c’était ou non la nuit à cause des feuilles des arbres et comme il pleut souvent dans cette ville, je ne pouvais pas savoir non plus si les gouttes étaient ou non la rosée du matin.

Bon, je ne vais pas rester ici, contre l’arbre à ne rien faire. Il faut que je sorte d’ici. Mais comment retrouvé son chemin dans une forêt qui nous était totalement inconnue ? J’essayai de crier à l’aide, mais ma voix refuser de sortir de ma bouche. C’est bien ma veine ça. Perdu sans aucun moyen pour faire comprendre à quelqu’un que je suis ici.

Ma mère me disait toujours de ne pas bouger lorsque j’étais perdu, mais je n’avais pas l’impression que cet endroit était très visité. Je pris donc la décision de bouger un peu, de trouver une sortie. Cette forêt m’angoisser, je me sentais comme suivi. Voilà pourquoi je pressais le pas.

La nuit avait été longue, les semaines dernières avaient été longues. Sans le moindre doute, je savais que je n'avais pas mangé depuis un bon bout de temps. Depuis qu'Emmett est parti prendre des vacances chez les Denali avec mes frères, je ne trouvais plus goût à rien. Bien sûr, il y avait toujours Alice pour me réconforter, mais à chaque fois qu'il n'était pas là, mon âme ruisselait de peine. Enfin, si j'en avais une. Ce qui restait de ma famille à la maison était partit chasser hier, donc j'y suis aller toute seule aujourd'hui.

J'étais arrivée à l'orée des bois et j'hésitais littéralement à entrer. Emmett me manquait et cela faisait seulement 2 jours qu'il était partit, mais pour moi, cela était une éternité. Je pensais, pensais et pensais, quand soudain, je sentis une odeur, animale passé tout près de moi. Je courus vers cet animal qui sentais étrangement le lynx et le suivis jusqu'à arriver à lui. Je sentais la faim monter en moi, je savais que mes yeux étaient d'un noir d'encre et sincèrement, j'adorais ça.

Être un prédateur ne me plaisais pas du tout, mais j'aimais le fait d'être invincible, de ne pas pouvoir resouffrir de la façon dont je suis morte. L'animal se débattait sous mes dents. Ce que je trouvais étrange, c'était que tout humain pensait que les vampires avaient des crocs, mais pas nous, c'était nos dents humainement, avec une résistance hors du commun. Je mordis ma proie, sous la peur, elle était délicieuse, son sang m'envahit et j'entrai en transe. Je n'avais plus conscience de la réalité et était soumise à mes pulsions sauvages.

Je retirai mes dents de son cou après l'avoir vidée. Un autre odeur me vint au nez, celle-ci quelque peu différente. Je n'avais jamais bu un sang comme celui-là, humain. Bien que ce soit surprenant, j'étais l'une des seules de ma famille à n'avoir jamais bu de sang humain, à part peut-être Esmée. Soudain, l'odeur humaine se rapprocha et je décidai de rester immobile attendant sa rencontre.

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» Rosalie Hale Cullen